RÊVE OU RÉALITÉ
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rêve ou réalité

Rêve ou réalité ?
Qu’est-ce qui différencie l’homme de l’animal ou de tout autre chose d’ailleurs ?

Je crois que c’est la capacité à rêver. Ce n’est pas seulement l’apparition du subconscient durant notre sommeil, mais c’est aussi les rêves que l’on peut faire à n’importe quel moment. Ils vont du simple désir aux rêves de gloire, d’amour, de richesse selon chacun.
Selon notre perception ou nos moyens, ils peuvent se transformer en espoir ou être une simple échappatoire.
Néanmoins, la terre ou l’environnement au sens large, ne peut pas répondre à l’imaginaire de chacun.

Alors quelle est la part de rêve et celle qui deviendra réalité ?
Il y a bien sûr des privilégiés ou chanceux, des pays sont plus riches que d’autres. À l’intérieur de chaque pays, des personnes sont favorisées par leur naissance ou leur qualité ou leur fameux ‘’bon Karma ’’.
Portant il n’y a aucune fatalité d’un point de vue bouddhique.
En effet, le bouddhisme affirme qu’à la base de chaque désir humain se trouve le désir de vie qui est un peu différent du seul désir de vivre.
Il est comme le désir d’être en cohérence avec l’ensemble : Le corps en cohérence avec l’esprit et le soi en cohérence avec l’environnement. Le bouddhisme prétend qu’il est au-delà de la naissance et de la mort.

Ce que propose le bouddhisme, c’est ni plus ni moins de répondre à ce seul désir de cohérence. Le reste viendra après. C’est un peu comme une personne malade dont le cœur s’arrêterait. La priorité n’est plus la guérison, mais le redémarrage du cœur, tout en gardant espoir sur la guérison future.

Et ce qui nourrit la vie, dit NICHIREN, ce qui fait redémarrer le cœur, c’est la récitation de ‘’Nam Myo Ho Ren Gue Kyo’’. Pourquoi cette phrase, on ne sait pas, il n’y a pas d’explication connue. C’est phénoménal (scientifiquement parlant).

Ainsi, parmi la multitude de joies est de peines que l’être humain est capable de ressentir, il y a celle provenant de notre vie en cohérence avec l’ensemble.
Néanmoins, cette joie ne reste pas enfouie comme s’il s’agissait d’un refuge. Elle se convertit dans notre environnement. Ce nouvel élan peut changer bien des choses, mais nous aborderons cela dans d’autres fiches.

Curieusement, le pratiquant n’est pas pour autant ‘’élu ’’. Au contraire, il est plutôt désigné (par la vie) pour prendre conscience des autres, de leur valeur et de leur potentiel. On ne parle pas nécessairement d’amour universel, mais cette notion n’est pas si éloignée.




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